Lumières et couleurs de la Vallée de l'Oise (partie 1 et 2)

Du 12 octobre 2019 au 7 mars 2021

Exposition réalisée en partenariat avec le musée Camille Pissarro de Pontoise, le Musée d'art et d'histoire Louis Senlecq de L'Isle-Adam, le musée William Thornley d'Osny, la Commune d'Ecouen et l'Association des peintres d'Ecouen.

Entre l'école de Barbizon et le groupe des impressionnistes, plusieurs écoles régionales ont existé. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, une véritable colonie d'artistes se rassemble dans la vallée de l'Oise dont la diversité des paysages convenait particulièrement à l'expression de leur art. Tous sont animés par le désir de peindre en plein air, sur le motif, les sites enchanteurs de Pontoise, Auvers, L'Isle-Adam, Champagne-sur-Oise où s'épanouiront les différents mouvements picturaux, du pré-impressionnisme au postimpressionnisme en passant par les figures incontournables de l'impressionnisme.

Autour de figures charismatiques comme Jules Dupré (1811-1889) à L'Isle-Adam, Charles François Daubigny (1817-1878) à Auvers-sur-Oise et Camille Pissarro (1830-1903) à Pontoise, une pléiade de peintres, moins connus mais tout aussi talentueux, se rassemble. Des cercles artistiques informels se créent suivant les sensibilités artistiques et esthétiques des uns et des autres. A partir du 12 octobre, le musée Daubigny vous propose de les découvrir. Les collections du musée Daubigny ainsi que celles des musées de Pontoise et de l'Isle-Adam sont particulièrement mises en valeur.

In the second half of the 19th century a real artistic colony formed in the valley of the Oise where the wide variety of landscapes particularly suited the expression of their art. They were all inspired by the desire to paint – directly from nature in the open air – the enchanting sites of Pontoise, Auvers, L'Isle-Adam, Champagne-sur-Oise… Corn fields stretching out of sight, wooded hillsides, and the river with its scintillating reflections provided subjects through which these new sensibilities could express themselves and the various painting movements flourish from pre-impressionism to the post-impressionism not forgetting major figures of the impressionism.

Around charismatic figures such as Jules Dupré (1811-1889) at L'Isle-Adam, Charles François Daubigny (1817-1878) at Auvers-sur-Oise, and Camille Pissarro (1830-1903) at Pontoise, a constellation of painters – not so well known but just as talented – came together. Informal artistic circles formed in line with personal artistic and aesthetic sensibilities.

Camille Corot (1796-1875)

Du 23 mars au 22 septembre 2019

En 2019, le musée Daubigny  rend hommage à Camille Corot (1796-1875), l'un des plus grands peintres ayant séjourné à Auvers-sur-Oise. Maître incontesté de la peinture de plein air et grand ami de Charles François Daubigny, il séjourne régulièrement à Auvers à partir de 1854. Elèves et amis se retrouvent tout d'abord au café Partois, puis dans la Maison-Atelier que Daubigny fait construire, sur ses conseils, dans le quartier des Vallées et à la décoration de laquelle il participe.

Amoureux du paysage et passionné de voyages, tout au long de sa vie Corot parcourt la France pour peindre la nature sous tous ses aspects et poser les bases d'une véritable révolution dans l'Histoire de l'art. Ses voyages sont jalonnés de rencontres d'artistes avec lesquels il noue des relations de travail et d'amitié qui révèlent la personnalité profondément généreuse et attachante de l'artiste. Nombreux sont les peintres qui l'accompagnent et revendiquent sa filiation.

L'exposition présentée au musée Daubigny présente ces deux aspects de sa vie. Les œuvres de Camille Corot, réalisées au cours de ses voyages fondateurs, sont mises en regard de celles de ses maîtres et des artistes qu'il inspire. Œuvres bien souvent peintes aux mêmes endroits, parfois aux mêmes moments.

Ce projet exceptionnel est le fruit d'un partenariat mené avec le musée des Beaux-Arts de Reims qui possède un des plus grands ensembles de peinture de Camille Corot.

Mathurin Méheut, Peintre de la Grande Guerre
Du 15 septembre 2018 au 3 mars 2019

De 1914 à 1918, Mathurin Méheut (1882-1958), peintre, décorateur et  céramiste breton

a combattu sur presque tous les fronts. De 1914 à 1916, en Artois et en Argonne, il participe en 1ère ligne aux violents combats de la guerre de tranchées. En 1916, ses talents d'observateur et de dessinateur ajoutés à la qualité de ses relevés topographiques le conduisent au Service topographique de l'Armée à Sainte-Menehould dans la Marne.

Entre chaque assaut, l'artiste consacre l'essentiel de son temps libre à « croquer » les poilus. Quotidiennement et par tous  les temps, en première ligne, dans les tranchées comme au cantonnement, il fait des croquis, peint des aquarelles et des gouaches. Il s'attache aux détails, à ces petits riens qui racontent la vie telle qu'elle est. De ses visions de l'enfer, Méheut restitue les scènes familières avec une grande pudeur. Son œuvre est un témoignage d'une rare précision sur la vie quotidienne du front.  Plus de cinquante dessins jalonnent l'exposition.

From 1914 to 1918 Mathurin Méheut (1882-1958), a Breton painter, decorator, and ceramist fought on practically every front. From 1914 to 1916, in Artois and Argonne, he took part in the front line in the violent combats of trench warfare. In 1916 on account of his talents as an observer and drawer as well as the quality of his topographic surveys he began working for the Army's topographic Service at Sainte-Menehould in the Marne.

Between each assault the artist devoted practically all his free time to "sketching" the poilus (French Infantrymen). Every day – and in every weather – in the front line in both trenches and billets he drew sketches and painted watercolours and gouaches. He made a point of recording the details – the trifles that tell of life as it is lived. Méheut recreated the everyday scenes of his visions of hell with the utmost delicacy. With rare precision his work bears witness to daily life at the front.  Over fifty drawings mark out the course of the exhibition.

Impressions marines
Du 24 mars au 26 août 2018

Eugène Boudin, Le Port de Trouville le matin, hst, Musée des Beaux-arts de Reims c. Devleeschauwer

« J'ai vu des couchers de soleils sur la mer qui rendent les Claude Lorrain bien ternes »  Charles François Daubigny à Geoffroy-Dechaume en 1854

À bord du Botin, Daubigny a renouvelé profondément les paysages fluviaux mais s'est aussi aventuré vers la mer. La Normandie, par la diversité de ses paysages, devient en ce milieu du XIXème siècle, le berceau d'une nouvelle peinture qui annonce l'impressionnisme.

L'accès aux côtes de la Manche et de la mer du Nord est facilité par l'ouverture de la ligne de chemin de fer reliant Paris au Havre en 1847 et à Dieppe en 1848. Boudin, Courbet, Jongkind […] fréquentent la côte normande et trouvent de nouveaux motifs à leurs expressions. Tout comme Daubigny, ils peindront beaucoup à Villerville et à Honfleur. Les toiles les plus originales de ces précurseurs de l'impressionnisme représentent la mer, la mer comme seul objet d'étude, sans âme qui vive, à perte de vue. Mais ils nous montrent aussi les activités des travailleurs de la mer : pêcheurs, moulières… Ces œuvres lumineuses et contrastées, avec parfois des ciels menaçants, sont loin de l'atmosphère paisible des paysages fluviaux si chers à Daubigny.
Le talent de Karl Daubigny s'exprime quant à lui avec le plus d'éclat dans les représentations de marines. C'est au bord de la mer qu'il s'émancipe de l'influence de son père. La touche est vigoureuse, les couleurs contrastées. L'artiste invente des cadrages qui l'éloignent de l'académisme.

La mer, source d'inspiration infinie pour les artistes, nous permet de montrer un nouvel aspect de la peinture de paysage au XIXème siècle.  Plus de 80 œuvres jalonnent l'exposition, les artistes présentés, Courbet, Dupré, Boudin, Corot […] sont mis en regard avec l'œuvre de l'artiste contemporain Patrick Le Corf qui s'inspire de Charles François Daubigny et de Jules Dupré.

Venez découvrir les sculptures de Milthon dans le jardin du musée jusqu'au 26 août.

Par sa sculpture néo-classique, Milthon ouvre un monde infini où il met en volume des structures élancées, ondulantes, qui prennent forme de corps. Milthon crée sa propre mythologie dans laquelle la terre est source d'inspiration. Il pose ses blocs compacts et denses et réussit à transformer la densité de son support en formes humaines aériennes et longilignes.

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Marine impressions
Exhibition 24th March / 26th August

« I have seen sunsets over the sea that make Claude Lorrain colourless » Charles François Daubigny to Geoffroy-Dechaume in 1854.

Aboard the Botin, Daubigny has deeply renewed the river landscapes but also ventured towards the sea. Normandy, by the diversity of its landscapes, becomes in the middle of the XIXth century, the cradle of a new painting which announces the Impressionism.

Access to the coasts of the Channel and the North Sea is facilitated by the opening of the railway line connecting Paris to Le Havre in 1847 and Dieppe in 1848. Boudin, Courbet, Jongkind […] frequent the Norman coast and find new inspirations there. Like Daubigny, they will paint a lot in Villerville and Honfleur. Their most original paintings represent the sea, as the only object of study, without a living soul, as far as the eye can see. They also show us the activities of sea workers: fishermen, mussels … These bright and contrasting works, sometimes with threatening skies, are far from the peaceful atmosphere of the river landscapes so dear to Daubigny.

The talent of Karl Daubigny expresses itself with more brilliance in marine representations.

It is at the seaside that he emancipates himself from the influence of his father. His talent is vigorous and the colors are contrasted. The artist invents frameworks that distance him from academicism.

The sea, an infinite source of inspiration for artists, allows us to show a new aspect of landscape painting in the 19th century. More than 80 works punctuate the exhibition, the featured artists, Courbet, Dupré, Boudin, Corot […] are contrasted with the work of the contemporary artist Patrick Le Corf inspired by Charles François Daubigny and Jules Dupré. More than 80 works punctuate the exhibition, the featured artists, Courbet, Dupré, Boudin, Corot […] are compared to the work of the contemporary artist Patrick Le Corf inspired by Charles François Daubigny and Jules Dupré.

Come and discover Milthon's sculptures in the museum's gardens until August 26th.

With his neoclassical sculpture, Milthon opens an infinite world in which he builds slender, undulating structures, which take the form of a body. Milthon creates his own mythology in which the earth is a source of inspiration. He places his compact and dense blocks and manages to transform the density of its support into airy and slender human forms.

Sur les pas de Daubigny : aux sources de l'impressionnisme
2e partie
Du 16 septembre 2017 au  4 mars 2018

Gustave Courbet, Marine par temps d'orage, Collection particulière c Studio Sebert

Considéré comme l'un des fondateurs de l'impressionnisme, Charles François Daubigny compte parmi les peintres les plus importants que la ville ait connus. En 2017, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'artiste, la ville d'Auvers-sur-Oise rend hommage à cette figure artistique majeure en lui consacrant sa saison culturelle. Expositions, visites guidées et événements ont pour fil rouge l'œuvre de Charles François Daubigny qui a fait de la ville l'une des premières étapes sur la route des impressionnistes. Le musée Daubigny vous invite à le découvrir à travers des toiles inédites. Plus de 90 œuvres, peintures, gravures, dessins jalonnent l'exposition. Le parcours vous présente l'évolution de son œuvre et comment l'artiste peignant sur l'Oise ou sur la Seine, à bord de son bateau-atelier « Le Botin », renouvelle les points de vue et l'atmosphère du paysage fluvial. Le ciel et l'eau en deviennent les atouts majeurs.

A partir du 16 septembre 2017, les œuvres de Charles François Daubigny seront mises en regard avec celles des artistes qu'il a côtoyés ou influencés parmi lesquels Jules Dupré, Camille Corot, Gustave Courbet, Eugène Boudin… L'exposition présentée jusqu'au mois de mars 2018 mettra à l'honneur la thématique de l'eau et de la lumière et présentera l'importance majeure des réseaux d'amitié pour Charles François Daubigny. Enfin, nous confronterons l'œuvre de Daubigny avec le regard tendre et drôle du dessinateur de bande dessinée Luc Cromheecke.
A l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, le musée Daubigny vous réserve un accueil théâtral avec la compagnie Les trois coups l'œuvre.

Le peintre et l'intime

Du 17 septembre 2016 au 26 février 2017

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Du 17 septembre 2016 au 26 février 2017, le musée municipal Daubigny vous présentait une variation sur le thème du peintre et de l'intime avec des œuvres du  XIXème siècle à nos jours.

L'aventure du nu, thème majeur dans l'histoire de l'art débute réellement au XVIe siècle avec la Renaissance qui redécouvre l'Antiquité et place l'homme au centre du monde. La mythologie ou l'histoire sainte sont l'occasion idéale pour représenter des corps nus, masculins ou féminins, qui renvoient à un idéal de beauté parfaite.
Dans l'apprentissage académique, l'étude du corps et de ses mouvements est un passage obligé pour les artistes. Il débute par la copie de statues antiques ou de tableaux de grands maîtres et prépare au dessin en atelier d'après modèle. De la Renaissance à nos jours, il n'est pas un peintre qui ne se soit livré à l'exercice.

Au XIXe siècle, le nu s'affranchit de l'histoire et les peintres proposent la représentation des corps nus dans les situations du quotidien. Ils puisent leur inspiration dans le monde de la prostitution, dans l'intimité de leur foyer où leurs compagnes sont saisies dans les gestes simples de la toilette ou dans leur sommeil. Ils saisissent les corps ensoleillés lors des baignades en bord de rivière.  Comme pour le paysage, ils représentent les corps de leur temps en s'affranchissant de la morale bourgeoise. Ces nus réalistes, tels ceux de Courbet ou de Manet choquent, mais fascinent l'avant-garde esthétique.

Aborder le thème du nu, c'est essentiellement s'intéresser au nu féminin, synonyme de beauté idéale pour certains peintres, véritable obsession pour d'autres. L'image de la femme renaît chaque fois sous les regards infiniment variés des artistes, tantôt réaliste, tantôt idéalisée, esquissée d'un trait acéré ou sublimée par une palette lumineuse.

La priorité était donnée à la mise en valeur des collections du musée et à la diversité des techniques présentées : peintures, sculptures, gravures, dessins et pastels se côtoyaient. Le parcours s'articulait autour de quatre thématiques : les baigneurs de Charles-François Daubigny à Maximilien Luce et  la toilette de Suzanne Valadon à Alfredo Müller débutait l'exposition. Le visage de la prostitution au XIXème siècle constituait le troisième volet de notre discours avec des œuvres de Maurice Le Scouëzec, artiste éminent de l'école de Montparnasse. Enfin, le thème du modèle du XIXème siècle à l'abstraction était illustré par des œuvres de Steinlen à Bouvot en passant par Picasso, Corneille et Gen Paul.

Liste des artistes présentés :

Nina Barka (1908-1986), Emile Bernard (1868-1941), Jean-Louis Boussingault (1883-1943), Jean Bouvot (1913-1987), Corneille (1922-2010), Charles François Daubigny (1817-1878), Eugène Delâtre (1864-1938), Tsuguharu Foujita (1886-1968), Gen Paul (1895-1975), Paul Elie Gernez (1888-1948), André Hofer (1890-1973), Georges Jeanclos (1933-1997), Miçao Kôno (1876-1954), Charles Léandre (1862-1934), Maurice Le Scouëzec (1881-1940), Maximilien Luce (1858-1941), André Masson (1896-1987), René Ménard (1862-1930), Alfredo Müller (1869-1939), Roland Oudot (1897-1981), Picasso (1881-1973), Ernest Quost (1842-1931), Marie Abraham Rosalbin de Buncey (1833-1891), André Salaün (1921-2005), Guy Salomon (1934-2007), Théophile Alexandre Steinlen (1859-1923), Julian Tauland, Suzanne Valadon (1865-1938), Marie Vergne, Henry de Waroquier (1881-1970)

On the steps of Daubigny: The Sources of Impressionism

Part 2

From September 16th, 2017 to March 4th, 2018.

Considered as one of the founders of Impressionism, Charles François Daubigny is one of the most important painters of the city. In 2017, on the occasion of the 200th anniversary of the birth of the artist, the city of Auvers-sur-Oise pays tribute to this major artistic figure by dedicating its cultural season to him. Exhibitions, guided tours and events are all about the work of Charles François Daubigny, who made the city one of the first steps on the road to the Impressionists. The Daubigny museum invites you to discover it through new canvases. More than 90 works, paintings, engravings, drawings are presented. The exhibition presents the evolution of his work and how the artist painting on the Oise or the Seine, aboard his boat-workshop « Le Botin » renews the fluvial landscapes. The sky and the water become major assets.

From 16 September 2017, the works of Charles François Daubigny will be compared with those of the artists he met or influenced including Jules Dupré, Camille Corot, Gustave Courbet, Eugène Boudin … The exhibition presented until the month of March 2018 will highlight the theme of water and light and will present the major importance of friendship for Charles François Daubigny. Finally, we will confront the work of Daubigny with the loving and funny cartoonist Luc Cromheecke.

On the occasion of the European Heritage Days, the Daubigny museum will welcome you with the theater company Les trois coups l'oeuvre.

The painter and the intimate

From September 17th, 2017 to February 16th, 2018.

From September 17, 2016 to February 26, 2017, the Daubigny Museum presented a variation on the theme of the painter and the intimate with works from the nineteenth century to the present day.

The adventure of the nude, a major theme in the history of art begins in the 16th century with the Renaissance, which rediscovers Antiquity and places man at the center of the world. Mythology or holy history is the ideal opportunity to represent naked bodies, male or female, that refer to an ideal of perfect beauty.

In academic learning, the study of the body and its movements is a necessary step for artists. It starts with the copying of ancient statues or paintings of great masters and prepares for drawing in the workshop with a model. From the Renaissance to today, all painters have practiced.

In the 19th century, the nude is part of history and painters offer the representation of bodies in everyday situations. They get their inspiration from the world of prostitution, in their own intimacy or the one of their partners. They are inspired by sunny bodies while swimming on the banks of the river. As for the landscape, they represent the bodies of their time by freeing themselves from bourgeois morality. These realistic nudes, such as those of Courbet or Manet shock, but fascinate the avant-garde aesthetic.

The theme of the nude is essentially associated with women, considered as ideal beauty for some painters, an obsession for others. The image of the woman is reborn every time under the varied eye of artists, sometimes realistic, sometimes idealized, sketched with a sharp line or sublimated by a luminous palette.

Priority was given to highlight the museum's collections and the diversity of techniques presented: paintings, sculptures, engravings, drawings and pastels. The course was organized around four themes: bathers from Charles-François Daubigny to Maximilien Luce and Suzanne Valadon's clothes to Alfredo Müller. The face of prostitution in the nineteenth century was the third part of the exhibition with works by Maurice Le Scouëzec, artist of the school of Montparnasse. Finally, the theme of the 19th century model to abstraction was illustrated by works by Steinlen, Bouvot, Picasso, Corneille and Gen Paul.

List of artists presented:

Nina Barka (1908-1986), Emile Bernard (1868-1941), Jean-Louis Boussingault (1883-1943), Jean Bouvot (1913-1987), Corneille (1922-2010), Charles François Daubigny (1817-1878), Eugène Delâtre (1864-1938), Tsuguharu Foujita (1886-1968), Gen Paul (1895-1975), Paul Elie Gernez (1888-1948), André Hofer (1890-1973), Georges Jeanclos (1933-1997), Miçao Kôno (1876-1954), Charles Léandre (1862-1934), Maurice Le Scouëzec (1881-1940), Maximilien Luce (1858-1941), André Masson (1896-1987), René Ménard (1862-1930), Alfredo Müller (1869-1939), Roland Oudot (1897-1981), Picasso (1881-1973), Ernest Quost (1842-1931), Marie Abraham Rosalbin de Buncey (1833-1891), André Salaün (1921-2005), Guy Salomon (1934-2007), Théophile Alexandre Steinlen (1859-1923), Julian Tauland, Suzanne Valadon (1865-1938), Marie Vergne, Henry de Waroquier (1881-1970).